que si pour toi les deux (toi et l’écriture) forment la doublure d’une même étrangeté (c’est-à-dire toi en tant que devenirs singuliers), que l’écriture est plus qu’une facette et qu’elle est presque ta peau, les autres ne le perçoivent pas ainsi. Pas grave, pas si grave.
à n’en avoir strictement rien à foutre, à n’y rien comprendre et pourtant, à t’aimer quand même (assez bizarre, ouais)
A présent, apprendre à lâcher ce poids : —
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la durée des vidéos fait référence à des passages de la Bible
(26:29)
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je crois que je suis fatiguée de ça, de ces langues qui raclent, qui traînent, qui alourdissent, là, balourdes et sans souplesse ; ce qui me préoccupe, c’est une espèce de grand écart, de gymnastique esthète, un peu têtue, les poignets qui valsent, du poids plume, clin d’œil,
qu’on s’immole
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Fondamentalement, je cherche toujours quelqu’un pour me tenir TÊTE.
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Il n’y a pas de poète.sse.s inspiré.e.s, juste des acharné.e.s maboules.
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On en est encore là, à faire jouer la dialectique d’opposition entre la culture classique et la culture pop. Ouais, bon, d’accord. (On dirait que certains se plaisent à rouler toujours dans les mêmes farces.)
Il y aurait tout de même quelques finesses à ajouter.
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Soyons polissons, acharné.e.s et irrémédiables.
(diables!)
ré, sol, fa, si, do
Vous voulez que je vous dise pourquoi Bolaño est très fort ?
Tout paisible, chez lui, devient apparence du criminel.
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Pas de sentiment d’appartenance au groupe, nulle part, jamais.
En cela, rester le loup de la comptine.
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Coup de coude ;
en fait, moi, je veux juste profiter des grands spectacles.
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Nous voulons quelque chose d’un peu plus graphique et révolutionnaire
Nous voulons lire Berserk devant des gros feux de cheminée
Sentir la cannelle et le pain tiède
Braquer le plein jour avec des chants de sirènes

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quitter le flux quitter le flux revenir à la concentration de ce qui est plus important (pas « plus pur ») l’effroyable porosité entre moi et les f(r)ictions du monde, cet effritement permanent, et toujours cet air effaré face au décalage, ce manque de pattes, de mandibules, de crocs, de cape, d’artefacts légendaires, de Pokémon et de pouvoirs magiques
(alors, désirez-vous quand même sauvegarder la partie?)
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l’épouvantail géant de ton jardin est un tyrannosaure
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Voilà, mon problème à moi est ici, et s’il est ici, c’est parce que vous l’avez mis là.
Péter la gueule à vraiment tout, parce que fondamentalement, toute idole est pitoyable.
Des boulons entre les dents, et du marbre aux incisives,
plic ploc
ploc plic
oooooooooooooooh
le sang des statues se met ENFIN à couler
Allez vous faire tartiner, ouais.
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le trou dans le ciel est magnifique
(je suis trop mort dans ma tête)
(te^te)
(teeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeete^^^^^^^^^^^^^
)
((n’oubliez pas de fermer vos parenthèses))
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tu préfères envoyer un singe dans l’espace ou tenir une bougie éteinte dans ta main pendant quatre heures ?
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Ce qui est fabuleux avec Araki, c’est qu’il va absolument au bout des logiques qu’il met en place. Tout au bout. Jusqu’à la pointe de l’absurde.
Alors pour moi, forcément, chaque tome de Jojo’s est l’annonce d’une belle partie de rigolade.
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Rêvé d’un film documentaire dans lequel quelqu’un déclare : « Vous êtes la vérité. »
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j’ai le tympan droit qui déconne, oui
(s’il n’y avait que ça)
(foule / ricanements)
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À quoi ça sert de faire ce que tu fais quand le succès, c’est baratiner sur les trajets en voiture et les fastfoods ?
« T’es bizarre et marrant »
Sauve qui peut !!
Virginia Woolf et moi iront mener l’enquête.
T ki ?
3 minutes de bonheur, c’est un putain de combat. Mais laissez-moi vous dire que la vie est bien plus simple dès lors que la trinité prend l’allure d’une grande brioche.
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« vous ne m’aimez pas, alors vous sortez du champ de la caméra. »
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2023 voilà voilà voilà voilà il faudrait se réjouir passage des ans fronce le sourcil les frontières atteintes de la maturité (défoncée défoncée) apaisement des colères rentrées et tues oubli de la marionnette sauf que sauf que héhé tourne la boucle dans ta langue ta bouche là comme une ceinture la couronne de pin sur ta gueule florale bah ouais c’est toujours la même comédie qu’on se raconte les anecdotes de blablabla et les noms que ça rentre et que ça sort d’une oreille à l’autre paie ton sourire de bouc bon le plateau est vide et ma tête et mon cœur et qu’est-ce qui tombera encore dedans ?
(murmures)
((tré)passe à la suite)
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Que faut-il pour se sentir en paix avec soi-même ?
Juste un peu de soleil, apparemment.
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comment je maintiens le style de ma moustache, tous mes secrets révélés !!!
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Le blizzard du siècle n’est pas à Buffalo, mais dans mon cœur.
(Ici, la foule s’émeut, s’aplatit, et jette des roses sur mon visage.)
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Mon grand projet pour 2023 est de revoir pour la troisième fois l’intégralité de Bojack Horseman. Je rattrape les coups ; le monde manquait d’ambition. Eh ouais.
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A la cokest de l’ouest !
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Mon âme part à l’aventure,
je chope le bus pour la pourchasser
(A T T E N T I O N : ceci n’est pas (surtout pas ouhlala non non) le début d’un poème)
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Le plus grand problème du lyrisme, c’est votre tête et le mot coloscopie.
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T’aimerais que les gens soient des xylophones invisibles ; c’est ta vision de la transcendance.
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en fait, toi, toujours, au lieu de faire des grosses soirées, tu fais des dessins bizarres dans ta chambre
LOOSER !!!